Dennis, 38 ans, est un culturiste professionnel à la timidité maladive qui aimerait pourtant trouver l’âme soeur. Quand son oncle ramène une jeune épouse d’un voyage en Thaïlande, Dennis a l’idée
d’y tenter sa chance, car il semble plus facile d’y trouver l’amour...
“Teddy Bear” narre avec délicatesse la venue au monde et à l'amour d'un homme… différent.
Les Fiches du Cinéma
Teddy Bear, bien que récompensé au festival de Sundance et sorti en salles aux Etats-Unis en 2012, a mis trois ans pour être enfin distribué sur nos écrans. La raison en est toute simple : ce
film danois ne possède aucun potentiel commercial et n'a qu'un scénario et une mise en scènes minimalistes à proposer, agrémentés de dialogues aussi rares qu'un jour de soleil en plein hiver.
Pourtant, ce premier long-métrage ne manque pas de qualités, peut-être pas suffisamment exploitées, mais c'est davantage par pudeur et sobriété que par maladresse.
Teddy Bear a remporté le prix du meilleur film dramatique au Festival de Sundance de 2012.
Teddy Bear est une réflexion sur différents types d'amour. Dans le film, on retrouve ainsi l'amour maternel, primaire et parfois étouffant, l'amour que recherche Dennis, un amour pur et sincère
et celui que souhaite trouver les jeunes Thaïlandaises, un amour de "survie" économique. A travers ce film, Mads Matthiesen a également voulu briser les préjugés qui font des occidentaux en
Thaïlande des touristes sexuels et montrer que d'autres explications sont en jeu.
La majorité des Thaïlandaises présentes dans le bar sont toutes des actrices non-professionnelles. A la vie comme à l'écran, ces jeunes femmes sont call-girls. Les hommes qui fréquentent ces
lieux jouent également leur propre rôle. L'utilisation d'acteurs amateurs s'inscrit dans la volonté de créer un film aussi réaliste que possible.
Afin de réaliser son film, Mads Matthiesen a fait preuve d'une grande économie de moyens dans sa manière de filmer et a dépouillé au maximum ses décors, afin d'ancrer l'histoire dans une réalité
froide et contemporaine. Le réalisateur a ainsi souhaité atteindre une ambiance quasi documentaire.