Shaun, petit mouton futé travaillant pour un fermier myope à la ferme Mossy Bottom, décide de prendre un jour de congé, avec pour cela un plan qui consiste à endormir le fermier. Mais son plan
fonctionne si bien que c'est tout le troupeau qui se retrouve pour la première fois bien loin de la ferme et plus précisément... dans la grande ville ! Shaun le mouton réussira-t-il à ramener
tous ses congénères à la maison ?
Après être devenu le héros de sa propre série télévisée crée en 2007, "Shaun le mouton" tient aujourd'hui la vedette d'un long-métrage tordant et poétique signé Mark Burton et Richard
Starzac.
20Minutes
Une folle épopée pleine de tendresse et d'émotion, rythmée par une avalanche de gags qui feront mouche quel que soit son âge...
Le Parisien
Pour leur sixième long-métrage, les studios Aardman, précurseurs des films d'animation en pâte à modeler, livrent un petit bijou de créativité.
Le Point
Le refus de la 3D numérique ajoute encore au charme des personnages. Ils semblent sortis d'une maison de poupée, tout est "cousu main" : grain des tissus, moelleux de la laine, satiné du cuir...
Et jamais la prouesse technique n'est mise en avant. Pourtant, quel tour de force !
Positif
Tout est bon dans le mouton ! La laine, plus touffue et vaporeuse qu'une barbe à papa. Le drôle de museau noir, les oreilles mobiles et expressives, les yeux tout ronds... Grâce à ce spécimen « génétiquement » modifié par l'humour des studios britanniques Aardman (Wallace et Gromit, Pirates ! Bons à rien et mauvais en tout), la race ovine vient de faire un grand bond en avant. Cette duveteuse boule de malice et d'ingéniosité, les fans d'animation la connaissent bien : depuis huit ans, Shaun est le tendre héros d'une série télé inventive. Avec ce long métrage sans paroles (uniquement quelques borborygmes et autres grognements hilarants), la bestiole triomphe dans une suite d'aventures qui l'emmène à toute allure de la ferme à la grande ville. Objectif : retrouver et ramener à la maison leur gentil fermier rouquin, devenu à la fois amnésique et coiffeur — parce qu'il ne se souvient plus que d'une chose : tondre et tondre et encore tondre...
Cette comédie d'animation est un régal : les décors urbains ou champêtres, aussi minutieux que variés, sont un délice visuel. Quant aux personnages, sarabande en pâte à modeler, plastique, tissu et autres trésors de bric et de broc, ils sont plus hilarants les uns que les autres : chaque mouton, du plus gras au plus minuscule, a une identité propre. Les autres — une chienne errante, un taureau furieux, un employé de fourrière psychopathe — jouent les excentriques dans cette histoire perpétuellement surprenante et rythmée. Côté gags, les créateurs, fans du « slapstick » et du burlesque de jadis, tirent dans toutes les directions : ils passent d'un instant l'autre du pur comique de situation (une mémorable scène de panique dans un restaurant chic) à de facétieux clins d'oeil cinéphiles. Aux grands frères Wallace et Gromit, bien sûr. A La Belle et le Clochard, aussi. Et nettement plus inattendu, au Silence des agneaux...
Télérama / Par Cécile Mury
C'est en 1995 que Shaun le mouton apparaît pour la première fois à l'écran, dans Wallace et Gromit : Rasé de près. Dans ce troisième épisode, Wallace, accusé de voler des moutons, essaye de
prouver son innocence. Il prend sous son aile un petit mouton, Shaun, après que celui-ci ait été rasé.
Le prénom du mouton "Shaun" a été choisi car, prononcé en anglais, il se rapproche de "shorn", qui signifie "tondu" : cela fait référence à sa première apparition durant laquelle il finissait
rasé de près.
21 marionnettes du petit mouton ont été fabriquées pour les besoins du film. Chaque marionnette a nécessité environ dix jours de travail. En tout, 354 marionnettes ont été utilisées pour Shaun le
mouton et 80 mètres de molleton ont été utilisés pour simuler la laine des moutons.