L'incroyable destin du coureur olympique et héros de la Seconde Guerre mondiale Louis Zamperini dont l'avion s'est écrasé en mer en 1942, tuant huit membres de l'équipage et laissant trois rescapés sur un canot de sauvetage où deux d'entre eux survécurent 47 jours durant, avant d'être capturés par la marine japonaise et envoyés dans un camp de prisonniers de guerre.
Le film emporte du début à la fin, par l'ampleur de sa mise en scène et la prestance de ses acteurs. Le résultat est à la hauteur des espérances : irrésistible
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Une épopée incroyable sur un destin qui l'est tout autant. Au-delà du simple biopic, "Invincible" se révèle émouvant et redoutablement puissant.
TF1News
Nouveau film d’Angelina Jolie en tant que réalisatrice, Invincible s’avère être un long-métrage soigné et poignant qui ne manquera pas d’émouvoir les spectateurs, une belle production
hollywoodienne comme on aimerait en voir plus souvent.
Après un premier long-métrage – Au pays du sang et du miel - qui se voulait engagé et indépendant dans son esprit mais nous laissant une impression mitigée, Angelina Jolie s’inspire de la vie
incroyable de Louie Zamperini pour raconter l’histoire d’un combat pour la survie et d’une rédemption. Pour ce faire, la réalisatrice et productrice s’est entourée d’une fine équipe. Pas moins de
quatre scénaristes ont travaillé sur le script, huit mains qui ont fait d’Invincible une œuvre cinématographique au scénario impeccable : William Nicholson (Gladiator), Richard Lagravenese (Ma
vie avec Liberace) et les frères Coen se seront tour à tour penchés sur le film pour lui donner leur bénédiction.
Le travail de montage, nécessaire à la mise en forme de cette histoire ambitieuse, aura également été le fruit d’un travail collectif puisque deux monteurs chevronnés, Tim Squyres (Tigre et
Dragon) et William Goldenberg (Zero Dark Thirty, Argo), se seront attelés à la tâche pour donner une puissance dramatique au long-métrage et une belle intensité aux flash-backs qui ponctuent la
première partie du film tout en renseignant le spectateur sur le passé du personnage principal. L’atmosphère épique qui émane du film doit également beaucoup à l’image sublime signée par Roger
Deakins, collaborateur récurrent des frères Coen et à qui l’on doit également la photographie de Skyfall ou encore Prisoners. Avec tout ce beau monde, Angelina Jolie se trouvait dans les
conditions idéales pour réaliser une œuvre de qualité susceptible de toucher un large public – et d’après les résultats du box-office américain, le pari semble gagné !
Invincible est pour nous l’occasion de retrouver avec plaisir le jeune mais très prometteur Jack O’Connell – déjà remarqué dans Les Poings contre les murs et ‘71 - interprétant ici le rôle de
Louie Zamperini aux côtés de Domhnall Gleeson et Garret Hedlund. L’acteur réussit à imposer son jeu tout au long du film, ne se laissant pas éclipser par le caractère épique de l’histoire, les
décors impressionnants ou encore les autres membres du casting. Nouveau venu dans le monde du cinéma, le chanteur et musicien Miyavi est chargé d’interpréter le bourreau sadique de Zamperini,
Watanabe, alias L’Oiseau. Tout au long de la seconde partie du film, la relation de domination que Watanabe établit avec Zamperini, qui n’est pas sans vaguement rappeler celle de Furyo - la
touche d’Oshima en moins – se révèle être plutôt convaincante, malgré certains manques de justesse ponctuels de Miyavi. Ce dernier livre alors une performance un peu trop intense et excessive,
assez déconcertante pour le spectateur – on pense notamment ici à la scène de torture lors de laquelle Zamperini est forcé de soulever une poutre à bout de bras.
Invincible montre ainsi des faits héroïques et spectaculaires mais l’on pourrait regretter de ne pas voir à l’écran la véritable rédemption de Louie Zamperini, celle qui a eu lieu suite à sa rencontre avec le prêcheur Billy Graham en 1949, alors qu’il avait sombré dans l’alcool, éprouvait des signes de stress post-traumatique et dont le désir de vengeance tournait à l’obsession. Le Zamperini d’Angelina Jolie est un héros au mental d’acier possédant une inclination naturelle au pardon et à la compassion, le film mettant un point d’honneur à montrer que la guerre et la torture n’auront pas réussi à briser l’humanité du personnage. Bien que la réalisatrice ne semble pas encore avoir tout à fait trouvé de style cinématographique qui lui soit propre, Angelina Jolie démontre cependant un certain talent pour la mise en scène, nous proposant donc avec Invincible un pur long-métrage hollywoodien, de ceux qui racontent des histoires extraordinaires, qui nous touchent et nous font rêver.
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Le scénario est basé sur le best-seller Unbroken: A World War II Story of Survival, Resilience, and Redemption (2010) de Laura Hillenbrand, dont l'histoire retrace la vie du célèbre champion
olympique et héros de guerre, Louis Zamperini, ici interprété par Jack O'Connell.
Louis Zamperini aura vécu juste assez longtemps pour être la première personne à voir le film Invincible, aux côtés d'Angelina Jolie, puisqu'il est décédé le 2 juillet 2014, à l'âge de 97
ans.