L’histoire d’un homme qui osa braver la puissance de tout un empire.
Ridley Scott nous offre une nouvelle vision de l’histoire de Moïse, leader insoumis qui défia le pharaon Ramsès, entraînant 600 000 esclaves dans un périple grandiose pour fuir l’Egypte et échapper au terrible cycle des dix plaies.
Malgré un montage impitoyable, la force d'"Exodus" nous parvient intacte, et nous emporte le long d'un récit éternel qui trouve ici une nouvelle lecture fascinante.
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Lors du tournage, Exodus: Gods And Kings était simplement titré "Exodus", évoquant ainsi le film éponyme d'Otto Preminger avec Paul Newman (1960) et celui de Penny Woolcock (2007), entre autres. Pour ces raisons, la 20th Century Fox n'a pas pu se procurer les droits du seul titre "Exodus".
Exodus : Gods And Kings a été tourné en 74 jours seulement au Mexique, dans les studios britanniques de Pinewood, en Espagne à Almeria en Andalousie (zone naturellement désertique, déjà envahie par plusieurs tournages, dont celui des Aventuriers de l'Arche perdue), ainsi qu'aux Iles Canaries à Fuerteventura.
Si l'époque de Ramsès II (-1304/-1213) est bien documentée grâce aux trouvailles archéologiques et aux travaux des historiens, la chef costumière Janty Yates confie pourtant s'être aussi inspirée d'Andreï Roublev de Tarkovsky, notamment pour les armures et les casques. Pour les Nubiens, les photographies de la tribu des Noubas de Kau du Soudan (prises dans les années 1970 par Leni Riefenstahl) servirent de référence.