Éric et Patrice sont amis depuis le lycée. Au fil des années, chacun a pris un chemin très différent : d’un côté Éric, hédoniste sans attaches aux multiples conquêtes, et de l’autre Patrice, père
de famille « monogame » à la vie bien rangée. Après une soirée bien arrosée, les deux amis d’enfance se retrouvent propulsés en 1986 alors qu’ils n’ont que 17 ans. Ce retour dans le passé est
l’occasion rêvée pour tenter de changer le cours de leur vie. Que vont-ils faire de cette seconde chance ?
Après "Toute première fois", "Bis" vient réchauffer notre hiver. Dominique Farrugia emmène Kad Merad et Franck Dubosc en 1986 et nous offre une véritable bouffée de nostalgie, drôle et sans
prétention.
Gala
Le film régalera, à coup sûr, ceux qui ont traversé les années 1980. Les comédiens -Kad Merad et Franck Dubosc- ne forcent pas sur les effets et retrouvent, ici, la vis comica qui a fait leurs succès. À leurs côtés, on appréciera des seconds rôles solides, à commencer par les pères des protagonistes (Julien Boisselier et Gérard Darmon, très touchants dans des registres différents). Bis, c'est la bonne surprise qu'on n'attendait pas.
Studio Ciné Live
Pour reconstituer les années 80, Dominique Farrugia s'est inspiré du film Frantic de Roman Polanski pour les décors, mais il est aussi allé chercher du côté des films américains de John Hughes,
c'est pourquoi, lorsque les deux acteurs font un retour dans le passé, ils ont l'allure de lycéens américains. Le réalisateur ajoute : "Il s’agissait d’abord de déshabiller les rues actuelles des
éléments qui n’ont plus rien à voir avec 1986. Puis de ressortir les bus de cette époque, de recréer du mobilier urbain d’alors... Mais il ne fallait aussi pas perdre de vue que les années 80
étaient une époque bien moins consumériste qu’aujourd’hui."